Les débuts de l'automobile et la fin du cheval en ville
Chanceuse que je suis, une bonne copine qui travaille actuellement à numériser des revues, m’a envoyé très gentiment (à l’occasion des mes tout récents 27 ans) un article issu de la « Revue des VOITURES et VÉHICULES MÉCANIQUES », publiée nous précise-t-on sous le haut patronage du TOURING-CLUB de FRANCE. Cet article s’intitule « La suppression du cheval », il est regrettable qu’il ne soit pas signé, mais cela ne l’empêche pas d’être drôle. L’auteur, anonyme donc, milite en faveur de l’automobile, ce qui passe par la suppression du cheval, et il n’y va pas de mains mortes ! Comme je suis certes chanceuse mais aussi partageuse, dans ma grande mansuétude je vous reproduis ici les passages que j’ai trouvé les plus savoureux :
«A l’exhalaison des gaz méphitiques se joignent quelquefois les crottes elles-mêmes, qui se répandent dans l’air. » Je suis sure que comme pour moi certains ont des images qui leur viennent en tête. On se reprend et on continue :
« Quand, au lieu de la poussière qui voltige, on a, par les temps de brouillard et d’humidité, la boue glissante dans les rues, c’est un effet du crottin. Les chevaux qui l’ont rendu lui ont laissé du mucilage non assimilé et leurs mucosités intestinales visqueuses. C’est à donner le dégoût et à faire craindre de mauvais effets sur la santé.»
Pour les mauvais effets sur la santé je ne sais pas mais pour le franc bidonnage je dois bien admettre que c’est assez réussi !
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