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Lady des Poussières
27 mars 2011

De l'utilité (contestable) d'un pahllocrate.

 

Retour de colloque : c’était très bien, on y a entendu de belles interventions et appris plein de choses comme prévu. Mais mon propos n’est pas celui-ci aujourd’hui. Je suis bien trop jeune pour avoir contribué aux grands combats féministes, je n’ai donc brulé aucun soutien-gorge qu’on se le dise. C’était une grande première pour moi : un sombre individu, après m’avoir entendu ainsi que d’autres, est venu nous dire qu’il n’avait vu et écouté que des hommes.  Bon c’est la ritournelle, rien de bien neuf, au point où il en était, il aurait pu je crois, y aller franco et nous traiter d’hommasse. Bien entendu, il ne s’est pas arrêté en si bon chemin et nous a gratifiées d’un laïus anti-avortement. Une fois encore rien de bien neuf me direz-vous. Oui mais voila, il n’y avait eu en sa présence aucune revendication féministe, seulement des réflexions proposées sur des œuvres produites par des femmes il y a deux ou trois siècles. Moi qui venais à ce colloque avec quelques craintes d’entendre des discours féministes bien trop radicaux pour moi, il les aura c’est bien dommage, momentanément justifiés. Finalement ce sombre individu aura été contre-productif pour sa cause, en aura-t-il seulement conscience un jour ?

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Commentaires
R
Dommage! qu'importe, j'aurais continué malutte pur qu'on change de regard sur les copines féministes d'il y a quarante ans! On miliait sérieux, pas triste...Et, il m'arrive parfois de sourire en voyant une femme devenue prof de fac ou sociologue mais que j'ai connue jeune... Maintenant bien sérieuses et tout ça...hi! hi! Evidemment, je me souviens parfois de l'avoir fréquentée qand elle état un peu plus délurée et moins "dadame" respectable! Parfois z'ont même un collier de perles! Hi! hi!
S
Impossible de lui répondre quoi que ce soit il a disparu tout de suite après son édifiante diatribe!
R
Bon, je pense qu'il est temp de me lancer dans une étude du souorge chez les féministes des années 70, entre celles qui n'en portaient pas, les dims spartiates et les dentelles! Mais il ne faut pas oublier que les tissus slnt traités "non-feu" et qu'on en trouve plus de soutifs pas cher en nylon qui gratte et qui doit flamber aisément: tout se perd!<br /> quand à vote phallocrate, il fallait être pire que lui et lui demander de "Vous êtes pédé?"! hi! hi!
R
En plus ça éveile des souvenirs!Et lesmamies,jeunes filles de jadis! On a vécu un moment neuf, tout beau et voici queje me sens tout vieux! lors qu'on était fringants et que les féminisses, vingt dieux, du moins une, on faisait des trucs sur le siège arrière d'une 4L au Larzac! C'est pour dire les souiens-gorges brûlants et la sveltesse perdue!! je m'arrête là, paske je vais devenir inconvenant! Vive l'égalité,la souplesse et la liberté!
R
Il faudrait aussi oublier ces soutiens-gorge brûlés! IL y en a eu très peu... Et ça n'a pas empêché des féministes de les ôter pour des câlins avec des garçons ou des filles tout aussi féministes!<br /> Hé oui, faut pas oublier que Mamie fut peut-être une militante coquine! Avec, parfois, de jolies lingeries et ce qu'il faut dessous! Faut arrêter la légende à la con! On vivait, nom de d'là, et on vivait quelque chose de neuf, de bô, un tout autre rapport entre sexes qui n'empêchait pas de s'en servir! Pour la bonne cause, celle du désir partagé au delà des rôles imposés quand même!
Lady des Poussières
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