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Lady des Poussières
27 février 2010

La reine Frédégonde, une femme déterminée

Il y a quelques semaines mon cher et tendre m’a offert un petit livre sur les reines de France et c’est Frédégonde qui ces jours-ci a retenu mon attention. Elle était au départ la suivante de la reine Audovère, épouse du roi Chilpéric. Elle aurait réussi à la détrôner en lui tendant un piège. Elle profite de l’absence du roi pour faire tenir à Audovère son sixième enfant sur les fonds baptismaux, la rendant ainsi marraine de son propre enfant. Or, aux yeux de l’Eglise certes un peu tatillonne c’était une lourde faute. Frédégonde dés le retour du roi s’empresse de lui rapporter les faits. Bien entendu celui-ci répudie Audovère. Elle va alors se réfugier dans un couvent, mais Frédégonde méfiante et consciencieuse la fait assassiner. Cela ne la rendit pas reine pour autant, puisque Chilpéric se remaria avec Galswinthe de Wisigothie. Qu’à cela ne tienne, elle la fait étrangler et devient enfin reine. Cependant le beau frère de la dite Galswinthe, le roi Sigebert s’en trouve fort marri. Ainsi il décide d’attaquer le roi Chilpéric et le vainc. Cependant Frédégonde ne s’arrête pas là elle commandite le meurtre de Sigebert. Chilpéric recouvre alors couronne ainsi que Frédégonde par la même occasion. A la mort de Chilpéric elle devient régente du royaume, ce qui évidemment ne met pas fin à sa carrière d’assassine. On savait s’amuser à cette époque ! Si vous voulez en savoir plus vous pouvez aller .

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Commentaires
A
je suis fan, il me faut ce livre!!! :)<br /> bon ok je finis ton Tristan et Iseult vite, vite!
S
Cher ami, Cher Orlando, merci pour ces conseils mais n'ayez pas d'inquiétudes aucun assassinat ou prise de trône au programme pour ces prochains temps. Quant à nos contemporaines et petites filles délurées elles ont déjà bien assez d'idées comme ça pour que je me risque à présenter Frédégonde comme exemple! <br /> Je ne manquerai pas de lire Augustin Thierry et Murray Kendall en me pourléchant!
O
Chère amie, chère lady des poussières...je comprends votre admiration toute féministes pour ces alertes femmes d'autrefois mais je pense qu'il ne vous siérait guère de les imiter! Ni même de conseiller de le faire à nos contemporaines ni de les donner en exemples aux petites filles délurées...
O
Hélas, Jumièges, ce serait de la blague...MAis ils en ont fait d'autres, nos chers mérovingiens!
O
Galswinte est le nom d'un de mes personnages... Come alboflède, d'ailleurs...LEs fils sont surnimmmés "les méroingiens"...totu ça pour dire qu'il faut lire augustin thierry, passionnant "remake" de Grégoire de tours et dépaysant avec ses "refancisquations"de noms propres: Chlodowug y est notre Clovis dont le prénom est devenu Louis tandis qu'Hilpéric s'y montre grand roi, réformateur d el'orthographe en ajoutant des lettres et relatiement peu commode... On lira aussi le roman (eh oui) du grand historien Murray Kendall, "mon frère Chilpéric" qui nous montre ce roi dans sa grandeur surprenante et non sans une certaine tendresse en cette période de brutes épaisses... Les femmes mérovingiennes, aux tempes amincies dès le plus jeune âge par des bandeaux idoines, s'y montrent assez...énergiques... A lire avec gourmandise!
Lady des Poussières
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