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Lady des Poussières
20 mars 2010

Sus aux idées reçues!

A Orléans hier une journée d’étude, en gros une salle pleine de dix-huitièmistes. Je sais ça peut avoir l’air austère, mais croyez moi ce n’était pas le cas. Première conférence, Mme Laurine Quentin musicologue énergique nous parle de Gluck. Et là qu’est ce que j’apprends déjà on dit Glouk, ah bon d’accord j’avais jusque ici vécu dans l’ignorance de la juste prononciation. Et ça continue :ah bon il n’était pas allemand mais bohémien? Et le tchèque était la seule langue qu’il parlait et écrivait correctement. Très bien je me le tiendrai pour dit ! Je commençais à ce moment là à juger de l’étendue de mon inculture, mais la terrible Mme Quentin ne s’arrête pas là : Gluck et Piccini s’entendaient très bien ! La fameuse querelle avait été montée de toute pièce. Et Gluck n'a fait aucune réforme? n'en jetez plus la cour est pleine! Évidemment elle nous a parlé de tout un tas d’autres choses très intéressantes sur l’opéra comique Le Cadi dupé. Décidément cette Mme Quentin a remis une ou deux choses à leur place dans mon esprit et celui de quelques autres.

Je ne sais pas si comme le veut l’adage, je me suis couché mon bête, mais en tout cas désormais je sais au moins une chose ou deux  sur Gluck !

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Commentaires
O
Bien sévère avec Gluck! Il vaudrait mieux ouvrir ses oreilles et son coeur à cet immense musicien qui fut en plus à l'origine d'un monde musical...Car il fut "français",malgré ses origines et puiqu'on parle d'"identité" française, en voici un qui est bine mal connu dans son caractère novateur...Plus près de Rameau qu'on le croit.Un grand!<br /> Ce serit le moment d'écouter aussi son rival, le chevalier de saint george qui ne fut sans doute pas évincé parce que noir... Et je d"ésespère d'entendre Ernestine, l'opéra dont le livret est de laclos sur une histoire de ricoboni... <br /> Gluck et saint george: des grands!
P
à la question posée par la Comtesse dans Capriccio de Richard Strauss :<br /> <br /> "Prima le parole, dopo la musica !"
S
J'avoue que je n'ai vu qu'Orphée et Eurydice, que je n'avais pas vraiment gouté. Cela dit la conférence, qui portait essentiellement sur le livret du Cadi Dupé était assez enthousiasmante.
P
il s'agit de Piccini, pas de Puccini, mais vos lecteurs auront rectifié .<br /> <br /> Bon cela dit, Gluck et Piccini, quelle que soit la nature de la querelle, se rejoignent au moins sur un point, ce sont deux compositeurs aussi nuls l'un que l'autre...<br /> Ah si Jean-Jacques Rousseau fut pire encore...
Lady des Poussières
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